Le traitement extrêmement rapide du dossier par le Préposé Sébastien Fanti est exemplaire dans la façon d’aborder la protection des intérêts des citoyens face aux problématiques de cybersécurité et protection de la sphère privée dans l’espace numérique.

Pour Guillaume Saouli, Co-Président du PPS: « les citoyens ont droit à l’entière protection de leur sphère privée !  Ce n’est pas à des informaticiens de remettre en cause cette pierre angulaire de notre état de droit par des choix technologiques plus qu’hasardeux. Lorsqu’un simple contrôle technique identifie que les freins d’un véhicule sont déficients, on ne se lance pas dans une descente vertigineuse de Montana à Sierre. On appelle la dépanneuse et on laisse des spécialistes faire un diagnostic complet ! Dans l’informatique, il faut savoir respecter les mêmes principes de précaution ».

Pour  le Conseil d’État valaisan, cette affaire est l’occasion rêvée pour la  réécriture de la loi afin d’y inscrire la reconnaissance de l’intégrité  numérique des individus, de l’inaliénabilité des données médicales et,  plus largement, personnelles, ainsi que des clauses pénales pour les cas  de gestion manifestement mauvaise des outils et des données mettant en  péril la protection des patients. Le Parti Pirate Suisse compte sur le Conseil d’État pour qu’il saisisse cette opportunité avant que d’autres affaires ne secouent le canton.