Non au bricolage de Prévoyance Vieillesse 2020

Raccommoder tous les 5 ans un système à bout de souffle n'est pas la solution.

Le Parti Pirate rejette en bloc Prévoyance Vieillesse 2020. En effet,  ce nouveau rafistolage n’apporte aucune amélioration décisive au système vieillissant de prévoyance. En lieu et place, le Parti Pirate exige la mise en oeuvre d’un revenu de base inconditionnel pour l’ensemble de la population afin de répondre une bonne fois pour toutes, et avec des outils modernes, à la situation de plus en plus précaire d’une partie de la population. 
La révision prévoyance 2020 ne résout pas non plus les problèmes structurels et systémiques que les acteurs de la LPP rencontrent, et qui péjorent gravement les rendements et les performances des fonds de pension, et qui induisent des mesures s’attaquant au niveau des rentes et aux possibilités de jouissance du capital des assurés.
Guillaume Saouli, Co-Président du Parti Pirate Suisse précise : « L’AVS et les caisses LPP souffrent d’une navigation à vue, qui ne peut faire que des mauvais compromis! Laisser s’éroder les fondations de nos assurances sociales par manque de courage et de vision, est inacceptable! » En effet, il ne faut pas oublier que le projet présenté par M. le CF Berset n’est autre qu’une feuille de route rédigée par M. Couchepin. Guillaume Saouli d’ajouter: « Gouverner c’est prévoir, et non pas réagir. Un revenu de base inconditionnel n’est pas un mantra, mais un outil dont la Suisse a un besoin impérieux pour répondre autant à son problème de vieillissement de la population, qu’à la vague de destruction de métiers qui va atteindre de plein fouet notre pays avec la digitalisation, précipitant deux générations de travailleurs dans une situation plus que délicate »
Le Parti Pirate n’accepte pas non plus le financement par le biais d’un impôt inéquitable et bureaucratique, la TVA pour ne pas la nommer. Il exige que le gouvernement et le parlement s’emparent du sujet de la prévoyance et le traite à sa juste valeur, en particulier en remettant à plat la politique d’investissement imposée aux fonds LPP, afin permettre une plus grande diversification, en particulier dans les secteurs innovants de l’économie suisse. Et sil le faut,  reprendre à zéro le développement d’un modèle qui soit à la hauteur des défis du XXIe, et qui  ne perpétue pas uniquement des solutions  du XIXe siècle.