Le parti pirate triomphe : l’intégrité numérique pour la première fois dans une constitution

Le parti pirate triomphe : l’intégrité numérique pour la première fois dans une constitution

Le Parti pirate salue l’important succès remporté par le canton de Genève, où le droit à l’intégrité numérique a été inscrit pour la première fois dans la Constitution d’un canton. Les résultats du vote confirment la reconnaissance croissante des droits numériques, la protection de la vie privée et l’engagement du parti pirate, qui s’est mobilisé sur ce thème depuis près d’une décennie. Elle a activement contribué à sensibiliser à l’importance de l’intégrité numérique et à promouvoir des mesures législatives à tous les niveaux de gouvernement. Alexis Roussel, ancien co-président du Parti pirate et auteur du livre « Notre si précieuse intégrité numérique »  en est l’un des principaux responsables.

Alexis Roussel : « C’est un moment historique. C’est le premier pas vers une société numérique qui protège les gens. Le droit à l’intégrité numérique nous donne les outils pour lutter contre la surveillance de masse. »

Le droit à l’intégrité numérique est un droit fondamental qui garantit la protection de la vie privée, des données à caractère personnel et des communications numériques. Il garantit la protection contre la surveillance arbitraire, la collecte et le traitement non autorisés de données et la restriction non autorisée des communications numériques. C’est un droit fondamental à l’ère numérique, où les informations personnelles et la communication sont de plus en plus numérisées.

Jorgo Ananiadis a déclaré : « Il est grand temps que les données personnelles de tous les êtres humains ne soient plus ouvertes à la délinquance par les grandes entreprises et l’État. La politique numérique doit enfin mettre l’accent sur les avantages pour la société civile. »

Le parti des pirates appelle également d’autres cantons et le gouvernement suisse à suivre l’exemple de Genève et à intégrer les droits numériques dans leurs constitutions et leurs lois. Des efforts ont déjà été déployés dans le canton de Genève et une intervention parlementaire est pendante. Il est essentiel que les citoyens de toute la Suisse sachent protéger leur sphère privée et leur intégrité numérique.

Philippe Burger, vice-président du Parti pirate suisse :
« Le droit fondamental à l’intégrité numérique garantit un avenir humaniste dans la liberté et la dignité. »